Préalablement au
Vintage 360 MMC, il a fallu préparer les
"belles du jour"
Voici, par PP+, les réalisations de la Ford J et le
châssis de la Ferrari P3
Jour J-23
Donc j'ai lu quelque part qu'il ne reste que 23 jours
avant le 360MMC. Faudrait peut-être que je m'occupe de
cette auto. On va donc commencer par la caisse. Pas une
Lancer neuve, au prix où sont vendues ces bêtes actuellement ce
serait dommage. Donc une d'occase mais en bon état, Le Mans
avant 70. Je trouve ce qui suit dans mes cartons. Un peu de
restauration à faire mais elle est déjà peinte en
blanc. Reste le bleu à faire et dépeindre les
phares.
Voici l'objet:
Et
ce qu'il faut en faire :
Ça
donne ça dans un premier temps :
Maintenant le règlement dit châssis
tubulaire obligatoire. Bon ben je vais fouiller dans les
cartons voir ce qui existe encore.
Dans
le tas voilà ce qu'il y a comme tubulaires différents. Va
falloir en choisir un la dedans.
Et
puis non, finalement c'est pas drôle je vais prendre celui là
Voilà pour le châssis.
Passons au
moteur.
Règlement, encore lui, dit pas de moteur moderne ou
seulement de type Bulher. Version de série non
préparé. Voici ce que j'ai pour choisir. De gauche à
droite Mabuchi FT36D, FT26D, FT16, Bulher deuxième et première
génération.
Le
36D moi j'aime pas. Beaucoup de couple mais gros et lourd,
centre de gravité très élevé. Le 26D c'est un avion mais la
durée de vie n'est pas fabuleuse. Les Bulher,
indestructibles, mais lent, lent... Reste le 16D. Un peu
fragile, peu de couple mais vitesse de rotation élevée régime
autour de 45000 tr/mn pour les meilleures versions. Allons
y pour un 16D et puis c'est ceux que j'ai le plus, il fut un
temps ou j'achetai n'importe quoi. C'est pas bien
Passons aux pneus.
Jantes, 16mm. me
semblent pas mal. On commence par l'avant c'est toujours le
plus difficile parce qu'on ne sait jamais quoi y
mettre. Ici je vais donner un truc que personnellement je
trouve parfait mais chacun ses gouts. J'utilise pour
l'avant des pneux utilisés en modèlisme naval comme défenses
latérales pour les bateaux. Ces pneus sont assez grands en
diamètre extérieur on peut donc les tourner pour les mettre à
la taille désirée. Le diamètre intérieur est assez petit et se
monte sur presque toutes les jantes. Ni durs ni mous mais
n'ont aucune adhérence pour être utilisés à
l'arrière. Voilà ce que l'on peut en faire.
Montage
des pneus arrière sur les jantes et essai sous la caisse pour
voir. C'est pas mal, un peu grand derrière mais ceux-ci n'ont
pas encore été tournés.
Bon c'est pas tout ça, reste encore un peu de
boulot. J'ai choisi de faire un châssis sidewinder et non
pas un in line. C'est un peu plus compliqué à construire et
un peu plus long. Mais le sidewinder a des avantages. Les
autos pardonnent plus les fautes à cause du poids sur
l'arrière qui augmente le survirage en cas de faute avant de
désloter. Ensuite le poids du moteur augmente le grip à
l'accélération. Le défaut c'est de favoriser le
wheeling. Reste encore un avantage c'est le transfert de
masse au freinage. La cage du moteur, par un effet de couple
inverse au sens de rotation, appuie sur l'avant dans les
entrées de courbes favorisant la vitesse d'entrée. Le
défaut des in line, c'est le couple transversal qui défavorise
la sortie des courbes d'un coté et favorise l'autre. De plus
pas de transfert de masse au freinage.
Bon pour un
sidewinder faut déterminer le diamètre des pneus pour
connaître celui de la couronne en fonction de la garde au
sol.
Les pneus non tournés 29mm. Comme ils sont trop
grands je vais retirer 1mm., diamètre 28mm.
Si
l'on considère avec un peu de marge une garde au sol de 2mm.,
résultat 28-4 = diamètre de la couronne à prévoir maxi
24mm.
Reste à choisir, Weldon, Cox, K&B et si ça ne
suffit pas il reste encore les Dynamic, Monza, Revell
etc
Mon
choix se porte sur une Cox, diamètre 23,4mm 42 dents. Si
j'utilise un pignon de 9 dents le rapport est de 4,66 et avec
un 10 dents 4,2. Le 16D est un moteur assez rapide et la
ligne droite du MMC78 pas trop longue ce devrait être pas trop
mal. Ce sera à vérifier aux essais.
A ce sujet et
surtout pour les endurances, essayez toujours que votre
rapport de transmission ne soit jamais un nombre entier (3 / 4
/ 5 etc). Les nombres entiers favorisent l'usure des couronnes
car c'est toujours la même dent du pignon qui revient sur la
même dent de la couronne.
J'ai donc dit couronne Cox avec vis BTR.
Le problème
avec ce genre de couronne et de fixation c'est la place prise
sur l'axe arrière. D'une part elle diminue la largeur des
pneus et d'autre part décentre tout le chassis. La solution
aurait été de d'utiliser des couronnes à souder mais je n'en
ai plus. Comme je veux faire simple, le châssis sera
décentré mais pas le guide évidement. En fait cela ne gène
en rien le fonctionnement ni la tenue de route, cela semble
seulement bizarre quand on regarde le châssis.
Pas
besoin de marbre pour travailler. Une équerre et 2 morceaux de
plomb suffisent. Pour le châssis j'utilise du tube de 1,5mm
et quelques petits bouts de cordes à piano ou de fil
électrique mono brin de 1mm. On commence par assembler un
axe avec 2 paliers, une couronne et 2 roues. Puis réglage
de la voie dans la carrosserie. Je serre légèrement pour avoir
un peu de marge par la suite.
Positionnement
du moteur avec pignon 10 dents pour voir. Ca passe mais
c'est vraiment limite partout. La distance entre l'axe et la
cage est minime mais passe quand même.
A
tout hasard j'essaye ça.
La
marge est beaucoup plus grande, mais ce n'est pas logique pour
le centre de gravité. Solution abandonnée...
Dans l'un des tubes j'enfile un morceau de
corde à piano (CAP) de 3cm dans le tube. Je la courbe
légèrement pour qu'elle reste coincée dedans. La raison
n'est pas de renforcer le tube mais d'éviter qu'il s'écrase
quand je vais le plier à 90°.
Le tube plié je le positionne en appui sur l'un de paliers à
coté de la carrosserie. Puis un repaire au marqueur pour la
coupe.
Je remplace les 2 roues sur l'axe par 2 couronnes
identiques. De cette façon l'axe est exactement parallèle au
plan de travail. Les 2 couronnes sont en appui sur
l'équerre, le tube aussi ainsi que contre l'arrière du
palier. Le tube est maintenu en place par un morceau de
plomb à l'autre bout. Reste à souder le tube sur le
palier à l'arrière mais c'est juste un pointage. Au sujet
des pointages comme celui-ci, j'utilise un étain un peu
spécial avec un petit pourcentage d'argent. C'est plus cher
que l'étain classique mais je l'utilise seulement dans des
endroits stratégiques comme ici. Mais ce n'est pas
impératif.
Même chose pour l'autre palier et son tube.
Une fois les tubes pointés je roule les extrémités sur les
paliers. Puis vérification du parallélisme. Si besoin on
réajuste en tordant doucement le tube à droite ou à
gauche. Bien sûr les 2 tubes doivent être bien à plat sur
le plan de travail et les 2 couronnes doivent le toucher.
Tout ça semble long mais quand tout est prêt il ne faut que
quelques mn à chaque fois.
Un morceau de plomb sur le tube, un de chaque coté sur l'axe
puis soudure définitive. Reste à nouveau à vérifier le
parallélisme à tout hasard... Bien sûr, les 2 couronnes
sont bloquées sur l'axe. Celle de droite (à gauche sur la
photo) a pris la place de la roue. Ainsi en écartant les 2
paliers et en les plaçant contre les couronnes je retrouve
toujours la taille exacte de la voie donc la largeur maxi du
châssis.
Les paliers
étant écartés un simple essai montrent que le moteur ne
rentre pas à sa place et le pignon ne vient pas s'engrener
correctement sur la couronne. En fait il bute sur les paliers,
ces paliers étant très larges. Un coup de lime
s'impose. Entre temps j'ai aussi dévié légèrement le tube de
droite pour passer contre la tête du moteur et non pas
dessous.
Voilà,
c'est mieux comme ça
Bon on continue ?
Mise en place du
2° tube coté gauche. La petite pince maintient bien sûr les
tubes l'un contre l'autre. Pointage sur le palier puis un
autre entre les tubes pour les maintenir ensemble. Ensuite on
peut retirer la pince.
Puis
même chose pour les tubes de droite. Par contre au niveau
de la tête moteur, les 2 tubes doivent être superposés sinon
le pneu touche. Puis le tube redescend sur le coté extérieur
du premier. Bien sûr c'est l'assemblage de ces tubes
juxtaposés qui forment la rigidité de l'ensemble. C'est une
forme pas facile à obtenir car dans la partie descendante le
tube du haut doit époser l'arrondi de l'autre.. J'utilise
dans tous les endroits où il y a une forme à donner aux tubes
un truc de plombier. Ceux-ci recuisent les tubes de cuivre
lorsque qu'il y a des courbes à faire. Il suffit de chauffer
le métal avec une flamme. La flamme "détrempe" le cuivre ou le
laiton et celui-ci se ramollit. On donne la forme puis on
laisse ainsi. Ces métaux ont la particularité de se
"retremper" à l'air, contrairement à l'acier qui a besoin d'un
refroidissement brutal.
Résultat :
Même
chose que pour les 2 premiers, j'enroule les tubes sur les
paliers, soudure puis soudure des tubes entre eux sur la
moitié de la longueur environ. Pas plus c'est
important.
Nouvelle
vérification du parallélisme. En dehors de l'équerre il n'y a
pas besoin d'outil pour faire ce genre de vérification. Croyez
le ou non mais la précision de l'oeil détecte une erreur
jusqu'au 1/10° de mm...
je vais ajouter des renforts, y a des brutes au MMC
.... Un en haut entre les paliers, un en bas entre les
tubes.
Je
soude un bout de n'importe quoi, ici un morceau de fil
électrique, pour maintenir l'écartement des tubes vers
l'avant. Je l'enlèverai une fois le train avant fixé. Puis
je fais une nouvelle vérification à l'oeil, on ne sait jamais
ce qui peut bouger
Tiens ? je viens de m'apercevoir que j'ai
oublié de mesurer l'empattement de la carrosserie. Pas
grave on recommence, 98mm.
Je
ne sais même plus pourquoi j'ai fait cette photo là. Bon,
je la mets quand même je suis plus à ça près
Je
rentre dans les tubes comme pour l'arrière 4 morceaux de CAP
de 3/4cm pour éviter l'écrasement. J'enlève toute les
pièces et je bloque l'avant avec un serre-joint et un stylo
sur le plan de travail. Pas besoin de serrer beaucoup. Le
stylo en plastique pour ne pas abîmer les tubes et stylo
hexagonal pour qu'il ne roule pas. Distance entre l'arrière
de l'axe arrière et l'avant du stylo 98mm + 1,5mm (la moitié
de l'axe AR) + 1,5mm (la moitié de l'axe AV) = 101mm Reste
à régler et bien sûr il faut la même distance de chaque coté
du châssis. Une fois bien réglé je relève les tubes un par
un. C'est la raison (voir plus haut) pour laquelle je ne
les ai pas soudés ensemble jusqu'au bout.
Bon vous pouvez rebrancher votre fer à
souder, on continue. je coupe un tube et j'ajuste à la
largeur de la voie avant.
je
positionne en replaçant toutes les pièces à l'arrière et
j'aligne les roues. Il ne faut pas oublier que le châssis est
décentré vers la gauche.
Je
replace un axe dans le tube et les 2 roues et je vérifie la
mesure de l'empattement à gauche et à droite. L'empattement
étant de 98mm, la mesure doit être de 101mm à l'extérieur des
axes ou 95mm à l'intérieur. C'est au choix. Ces mesures
sont à quelques dixièmes près car j'utilise des axes anciens
en 1/8' et non pas 3mm. Mais la différence est minime. Si
les empattements gauche et droite sont différents, il suffit
d'avancer ou reculer légèrement les tubes verticaux à
l'avant.
J'en étais où ? Ha oui les tubes avant. Je
commence par placer (désolé pas de photo) une CAP de 10/10 ou
15/10 juste derrière les roues avant sous le châssis. Cette
CAP donnera la garde au sol à l'avant du châssis Une fois
tout en place et l'empattement bien réglé je pointe les tubes
verticaux avec le tube transversal
je
rajoute des renforts prenant appui sur les tubes verticaux, le
tube transversal et les tubes jumelés en bas. Maintenant je
peux enlever le bout de fil au milieu qui ne sert plus à
rien
Ça
commence a ressembler à quelque chose...
Comme me le fait remarquer "Le Prisonnier",
à propos de la garde au sol pour l'avant; 15/10e c'est bon
sur piste bois mais sur plastique , cela semblant un peu
juste ... Je me suis donc méfié.... C'est bien pour ça que j'ai mis 15/10
de garde au sol. Sur une piste bois j'aurai mis 8/10°
!!! On verra ça vendredi mais il sera toujours temps de
chauffer un peu l'avant pour remonter le tout, c'est
l'avantage du laiton je ne t'apprends rien...
Les faire
en série ? Pourquoi pas mais pas sous cette forme
là.
Fixation moteur ? Ça vient tout de suite et
immédiatement, c'est parti...
Donc pour le moteur en fait sur ce châssis je me suis
fais plaisir. Je voulais que le montage reste vintage. Sinon
il suffisait de souder la cage en bas contre le tube comme sur
les angle-winder modernes et on en parlait plus.
Les
moteurs Mabuchi de cette période, particulièrement le 16D et
le 36D étaient prévus coté cage pour être fixés avec un clip.
Ça avait un coté pratique pour un moteur fixe, mais impossible
d'avoir un réglage de la transmission dans le cas d'un
side-winder. Donc réalisation que 3 petites
pattes.
Mise
en place et soudure pour celles du châssis puis un petit écrou
de 2mm soudé sur la patte du moteur. Cette est maintenu sur le
moteur par le clip prévu.
Allez montage des
supports de carrosserie. Pas besoin de détail ni de plan pour
cette photo là
A
cause du panzer du prisonnier on va ligaturé tout ça. Enfin je
l'aurai fait car n'oublions pas ça dure 6hrs !!! On soude
les ligatures avant de les couper. On laisse 3/4mm,
on rabat puis on soude le rabat. J'utilise pour ça du fil
de laiton que l'on trouve partout dans les magasins de
bricolage. Mais du fil monobrin genre téléphone convient
parfaitement.
Voilà c'est terminé. Je ne vais pas vous
faire poireauter plus longtemps, voici les photos avec tous
les éléments en place. Par contre suite à la réflexion du
prisonnier concernant la garde au sol, je pense que je vais
passer le bras de guide au-dessus du tube de fixation de
carrosserie. Dans ce cas il me faudra faire une butée
supérieure et supprimer le crochet de retenue qui ne servira
plus à rien.
il suffit de desserrer la vis de
tête moteur et la vis de 2mm à l'opposé pour faire coulisser
l'ensemble en cas de changement de rapport.
Et une dernière...
Allez encore une petite photo.
Suite à la réflexion du prisonnier j'ai fait passer le bras
de guide au-dessus du tube avant de support de carrosserie.
Du coup j'ai été obligé d'y mettre une butée supérieure qui
bien sûr est réglable la piste NINCO ayant les contacts en
légère surélévation.
J'en ai profiter pour rajouter 2 renforts au niveau des
tubes de supports carrosserie en cas de choc avant.
Vous avez aimé....alors continuons....par
la réalisation d'un nouveau châssis pour une Ferrari
P3....
Suite à la défection d'une équipe, une
autre prend la place et s'engage. Seulement, pas de voiture
pour la catégorie concernée. Donc dans un premier temps une
Ferrari GTO est engagée. Mais l'usine de Maranello se
rétracte et envoie une P3. Et c'est tant mieux nous revoici
en face du duel Ferrari-Ford arbitré par Porsche. Seulement
voilà, le dernier châssis de P3 en état fut détruit à
Daytona. Les plans sont entièrement revus et voici en
direct (si si exclusivité MMC !!!) le nouveau châssis en
construction. Faut faire vite, J-9 !!!
C'est
parti....
L'outillage habituel et les
pièces. Cette fois-ci, moteur inl ine. Une pièce toute
faite, bien pratique va nous faire gagner du temps, une partie
arrière de châssis PLUS
Prévu
à l'origine pour des Mabuchi 16D ou des cages C, il y a une
petite modif à y faire. Le palier du moteur Igarashi est un
peu plus gros et les vis de fixation sont dans l'autre
sens.
Voilà
Comme il y a des trous de fixation à la
base, je vais m'en servir. J'y entre un tube et le plie
directement dedans. Pas besoin de renfort à l'intérieur, si
le tube s'écrase un peu c'est sans importance, l'arrondi n'est
pas porteur.
Alignement
Même
chose du coté opposé
Enlever le moteur puis avec un outil rond
un peu d'appui pour rabattre les tubes au même niveau que la
partie arrière
Résultat
Déjà
ça de prêt. On passe à la soudure des paliers
arrière. J'utilise la position la plus reculée car la
couronne touche le palier moteur dans la position
avant. Pour souder des paliers il est impératif d'y laisser
un axe pour l'alignement. Une fois soudés on vérifie que
l'axe tourne bien librement sans point dur. Si ce n'est pas
le cas je réchauffe un coté en faisant tourner l'axe jusqu'à
la nouvelle prise de l'étain. Puis je fais de même pour
l'autre palier. Si ce n'est toujours pas correct, je
recommence. Pendant que c'est bien chaud et que les molécules
du métal sont dilatées, j'en profite pour les huiler. Ainsi
l'huile pénètre dans le bronze en surface.
Par un hasard extraordinaire, le diamètre
des jantes est le même que la hauteur de la cage
moteur. Tant mieux, j'ai ainsi un trépied qui va tenir
debout tout seul sans aucun calage.
L'équerre
déjà vue dans le châssis précédent fait le même travail
d'alignement pour les tubes du châssis.
Puis
je pointe les tubes. Rapidement pour ne pas chauffer le
moteur.
Nouvelle
vérification d'alignement avant soudure
définitive.
C'est
très très beau...
On passe aux 2 tubes suivants. Je vais utiliser la
technique de la "baignoire" chère au Prisonnier que
personnellement dans son cas j'aurais appelé
cage
Les tubes dans les 2 autres trous et pliés d'équerre
puis un léger arrondi de façon à les écarter l'un de
l'autre. J'ai bien un autre exemplaire neuf de cette P3
mais je me méfie. L'autre n'étant pas neuve y a t'il une
différence d'empattement ? A cause de ça je vais rendre le
châssis réglable en empattement et il suffira au dernier
moment de faire un point de soudure pour fixer cet
empattement. Je prévois même de la marge, + ou - 3cm au
total, ce qui permettra d'utiliser ce châssis avec une autre
carrosserie plus tard.
L'équerre entre les 2 tubes, ceux du haut alignés sur
ceux du bas et 2 plaques de plomb pour contrebalancer le poids
de l'équerre et je soude définitivement les 4
tubes.
Et on obtient ceci
on
se rapproche d'un truc connu...
Je passe au train avant. Une CAP du
diamètre intérieur exact du tube. Bloquer dans un
petit étau avec un outil quelconque (ici un tournevis) du même
diamètre que celui du tube portant l'axe avant. Et même un
diamètre légèrement inférieur car il est impossible de
"serrer" correctement dans un pliage à froid. N'essayer pas
de détremper la CAP pour que ce soit plus facile car elle va
devenir cassante en refroidissant.
Puis
je la roule autour de l'outil.
La
même chose une 2° fois. Mais attention l'enroulement doit être
fait dans l'autre sens. D'abord pour une raison d'alignement
puis d'esthétique.
Le "noeud" placé dans une petite pince
pointue, je rabats les 2 longueurs pour obtenir un ressort
d'épingle à linge.
Je
place les 2 tiges du ressort dans l'étau pour
redresser.
J'obtiens
ceci.
Et voici un joli dragster Ferrari P3
!!!
Bien
sûr faut couper les tubes...
Pour
voir...
Et
avec le moteur... Et celui qui arrive à m'arracher le train
avant n'est pas encore né !!!!
Après un week end de repos faut continuer !!!
Passons au
bras de guide. Je trouve dans mon bazar un rond en bronze
pile du diamètre de l'axe de guide. Parfait.
2
petits trous dans la partie basse de la partie
arrière.
Un
morceau de CAP roulé autour du rond en bronze puis
soudure.
Un pliage à chaque extrémité à 90° puis un
coudage vers le bas pour se dégager du support moteur. Ce
coudage permet aussi en l'augmentant plus ou moins de régler
le centrage du guide dans le châssis.
J'ai remarqué que sur la carrosserie
destinée à ce châssis, la Ferrari P3, il y avait déjà des
trous prévus pour sa fixation.
Inutile d'en faire
d'autres, je vais donc faire des supports réglables qu'il
suffira de pointer à l'étain ensuite.
4 petits morceaux
de laiton. Je recuis le bout, puis je le roule sur une chute
de tube du chassis.
A
l'autre extrémité, un pliage d'équerre et j'y fais un
trou.
Je
n'aime pas trop les vis de type Parker car au bout de 4
vissages si l'on est pas entré dans le pas de vis à chaque
fois, le pas est mort et la vis bien sûr ne tient
plus. Solution, je soude un petit écrou de 2.5mmm
derrière.
Je
retire la partie avant du châssis et j'enfile mes 4 supports
dans le tube inférieur. Puis je replace la partie
avant.
Voilà, il est temps de finir.
Je rajoute encore 2
ou 3 renforts par-ci par-là ainsi que quelques
ligatures. Comme demandé par Le Prisonnier j'ajoute aussi
une petite plaque percée à l'avant du bras de guide pour y
fixer un lest.
Tous
les éléments en place sauf les supports
carrosserie.
Voilà, il est temps de finir.
Je rajoute encore 2
ou 3 renforts par-ci par-là ainsi que quelques
ligatures. Comme demandé par Le Prisonnier j'ajoute aussi
une petite plaque percée à l'avant du bras de guide pour y
fixer un lest.
Tous
les éléments en place sauf les supports
carrosserie.
Et pour clore le tout la P3 neuve posée
dessus. L'ensemble pèse environs 120g sans lest.
3
ou 4 tours sur mon ovale pour vérification.... c'est une BOMBE
Ma part est terminée, l'ajustage défini se fera en
principe vendredi après la course, portes closes, en essais
privés, sans témoins et le chrono à l'appui